Vous vous êtes fixé des objectifs et avez établi une routine pour vous aider à les atteindre. Vous êtes peut-être à quelques jours de votre date cible initiale et vous avez l’impression d’être à des kilomètres du résultat escompté. Ça vous semble familier?

Peut-être que la vie vous a joué des tours. Ou peut-être que vos objectifs initiaux étaient trop ambitieux. Les échecs font partie de la vie. Il y a toutefois du positif à en tirer : nous pouvons utiliser ces déceptions pour nous ressaisir, réfléchir, retrouver notre élan et reprendre le contrôle de la situation. La première étape est d’être honnête envers soi-même sur la raison de notre échec.

« Il existe trois étapes pour nous sortir d’une mauvaise passe. La première est d’arrêter l’hémorragie », explique Alex Auerbach, psychologue de l’équipe des Raptors. « D’abord, vous devez arrêter de faire marche arrière et trouver le moyen de mettre un frein à cette situation. Vient ensuite la deuxième étape, qui consiste à prendre le temps de se relâcher. »

Le fait de se relâcher est différent d’une personne à l’autre. Pour certains, il peut s’agir de quelques respirations profondes pour contrer les pensées négatives. Pour d’autres, tenir un journal est bénéfique. Si votre mauvaise passe dure depuis un moment ou que ça s’est déjà produit, Auerbach suggère de consulter. Ça pourrait vous aider à évacuer votre anxiété ou votre négativité afin de passer à l’étape suivante avec légèreté.

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« La troisième étape consiste à se recentrer pour ajuster sa vision et son attention vers ce qui compte vraiment pour soi. Idéalement, vous voudrez vous concentrer sur une petite victoire que vous pouvez obtenir rapidement », explique Auerbach.

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Cette « victoire » peut être n’importe quoi : cocher une tâche de votre liste, prendre le temps de savourer un repas équilibré, déguster un café en bonne compagnie. L’important est qu’elle soit atteignable à court terme.

« Les échecs, tout comme les réussites, influencent notre façon de percevoir nos objectifs », note Auerbach. « Essayez de vous recentrer sur une étape simple mais significative à vos yeux qui vous indique que vous faites des progrès et que vous êtes sur la bonne voie. »

Auerbach recommande aussi la pleine conscience. Que ressentez-vous dans votre corps? Quelles pensées traversent votre esprit? Ces constats peuvent suffire à ralentir votre mental et vous aider à rediriger votre énergie de manière plus positive. La pleine conscience, explique Auerbach, peut être une pratique préventive.

« Lorsque vous êtes dans une mauvaise passe ou à la suite d’une performance moyenne, la pleine conscience nous aide à percevoir ces pensées négatives », explique Auerbach. « Elle nous aide à prendre conscience de leur origine. La pleine conscience ramène notre attention sur ce qui compte et sur le positif. »

Une méditation prolongée n’est pas toujours possible, contrairement à la pleine conscience. Considérez-la comme une manière d’apprendre à vous détacher des pensées négatives lorsque vous n’atteignez pas un objectif.

Être honnête quant aux raisons de son échec signifie aussi se connaître soi-même. Quel type d’encouragement avez-vous besoin pour vous remettre sur la bonne voie?

"« Je sais que, pour moi, le renforcement positif ne me motive pas vraiment lorsque je m’entraîne », dit Amanda Joaquin, physiothérapeute de l’équipe des Raptors, amusée. « Plusieurs applications populaires vous disent à quel point vous êtes incroyable. Ça ne m’interpelle pas. C’est l’inverse qu’il me faut. J’aime qu’on me dise que je dois travailler plus dur. »

Cette approche ne convient pas à tout le monde. Joaquin reconnaît que ça peut être démotivant pour certaines personnes. Si vous avez l’impression de frapper un mur dans l’atteinte de votre objectif, allez chercher de l’aide. Joaquin explique qu’il s’agit de « trouver ce qui vous motive et vous stimule ». Découvrez quel type de soutien extérieur vous avez besoin. De cette façon, vous serez en mesure d’identifier celui qu’il vous faut pour atteindre vos objectifs.